Mois de mai, mois de Marie. Un jour, un témoignage
Voici venu le mois de mai.
Depuis le 16°siècle, l'Eglise dédie ce mois à Marie, sans doute parce que c'est le mois de la douceur, des fleurs, du printemps, de la fécondité, de la création qui nous montre la vie plus forte que la mort. Chaque jour du mois de mai, l'Eglise nous invite à nous recommander à la prière puissante de la Vierge Marie(pour quelques lignes sur la tradition de consécration du mois de mai à Marie, cliquez ici Mai et Marie).
Aujourd'hui nous prions avec Marie et les disciples au cénacle. Marie qui reçoit l'Esprit Saint pour devenir mère de L'Eglise toute entière, notre mère.
Nous vous proposons, en ce jour de fête, de relire ou écouter, pour méditer dans la joie, le texte de Saint Jean-Paul II sur Marie au cénacle.
Texte de Jean-Paul II (1997)
Marie au Cénacle invoque le don de l’Esprit Saint
Au cours de la prière au Cénacle, dans une attitude de profonde communion avec les Apôtres, quelques femmes et les « frères » de Jésus, la Mère du Seigneur invoque le don de l’Esprit pour elle-même et pour la communauté.
Il était bon que la première effusion de l’Esprit sur elle, qui avait eu lieu en vue de sa maternité divine, fût renouvelée et renforcée. En effet, au pied de la Croix, une nouvelle maternité avait été confiée à Marie, qui concernait les disciples de Jésus. Cette mission exigeait précisément un renouvellement du don de l’Esprit. La Vierge le désirait donc, en vue de la fécondité de sa maternité spirituelle. Alors qu’au moment de l’Incarnation l’Esprit était descendu sur elle en tant que personne appelée à participer dignement au grand mystère, maintenant tout s’accomplit en fonction de l’Église, dont Marie est appelée à être la figure, le modèle et la mère. Dans l’Église et pour l’Église, la Vierge, se souvenant de la promesse de Jésus, attend la Pentecôte et implore pour tous la multiplicité des dons, selon la personnalité et la mission de chacun.
Dans la communauté chrétienne, la prière de Marie revêt une signification particulière
Dans la communauté chrétienne, la prière de Marie revêt une signification particulière : elle favorise l’avènement de l’Esprit en sollicitant son action dans le cœur des disciples et dans le monde. Tout comme, lors de l’Incarnation, l’Esprit avait formé en son sein virginal le corps physique du Christ, de même, au Cénacle, le même Esprit descend pour animer son Corps mystique. La Pentecôte est donc aussi le fruit de l’incessante prière de la Vierge, que le Paraclet accepte avec une faveur toute particulière parce qu’elle est l’expression de son amour maternel à l’égard des disciples du Seigneur. En contemplant la puissante intercession de Marie qui attend l’Esprit Saint, les chrétiens de tous les temps, dans leur long et difficile cheminement vers le salut, recourent souvent à son intercession pour recevoir avec plus d’abondance les dons du Paraclet.
Répondant à la prière de Marie et de la communauté rassemblée au Cénacle le jour de la Pentecôte, l’Esprit Saint comble la Vierge et ceux qui sont présents de la plénitude de ses dons, opérant en eux une profonde transformation en vue de la diffusion de la Bonne Nouvelle. À la Mère du Christ et aux disciples, sont donnés une force nouvelle et un dynamisme apostolique nouveau, pour la croissance de l’Église.
Éclairée et conduite par l’Esprit, elle a exercé une influence profonde sur la communauté des disciples du Seigneur.
En particulier, l’effusion de l’Esprit conduit Marie à exercer sa maternité spirituelle d’une manière singulière, par sa présence toute imprégnée de charité et par le témoignage de sa foi. Dans l’Église naissante, elle transmet aux disciples, comme un trésor inestimable, ses souvenirs sur l’Incarnation, l’enfance, la vie cachée et la mission de son divin Fils, contribuant à le faire connaître et à affermir la foi des croyants.
Nous ne disposons d’aucune information sur l’activité de Marie dans l’Église primitive, mais il est permis de supposer que, même après la Pentecôte, elle a continué à vivre une existence cachée et discrète, attentive et efficace. Éclairée et conduite par l’Esprit, elle a exercé une influence profonde sur la communauté des disciples du Seigneur.
(Extrait de l’audience générale du 28 mai 1997)
Lundi 24 mai, Gisèle, mère ayant connu, comme Marie, les joies profondes et les douleurs intenses de la maternité, nous raconte comment la Vierge est un pour elle un chemin pour trouver la paix profonde.
Ce jour, c'est Eva, colombienne, qui traduit les paroles de sa maman, Marie-Juanita, pour nous dire son attachement à la Vierge, notamment par une dévotion toute particulière à Nuestra Señora de Chiquinquirá, sainte patronne de la Colombie. Pour nous, d'un seul coeur, avec Marie-Juanita depuis la Colombie et son papa Luis, au ciel, elle salue Marie, en espagnol. Merci mille fois. Prières !
Maria voit en Marie le chemin du pardon. Elle est pour elle, un temps fille prodigue, une mère de miséricorde. Merci Maria.
Dimanche 30 mai, jour de fête pour les mères et jour de fête tout spécialement pour notre mère du ciel. Menthor, 15 ans, l'aime tout spécialement depuis qu'elle a consolé, un jour, son coeur brisé par des évènements douloureux. Il la prie avec nous et pour nous en italien. Merci Menthor ! Nous prions avec toi.
Dernier jour de mai, Visitation, rencontre de Marie avec sa cousine Elisabeth, Magnificat!
C'est une jeune Marie de 18 ans qui achève notre marathon de prière avec Marie. Elle raconte comment La Vierge Marie est son amie et comment c'est à Lourdes qu'elle a compris sa raison d'être au monde. Merci Marie.
Marie nos prières avec toi à Marie !
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